Formation lithothérapie

Ce qu’il faut savoir sur la formation en lithothérapie

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Connaissances, législation, conseils, la formation lithothérapie décryptée

Vous souhaitez en apprendre davantage sur la lithothérapie, par passion des minéraux, de la terre, ou songez-vous même à une reconversion pour en faire votre métier ?

Comme n’importe quel projet, passer de l’envie à la pratique n’est parfois pas si simple. Informations contradictoires, erronées, survolées ou au contraire contenu trop enthousiaste avec des témoignages éclipsant une partie de la réalité, peuvent vite perdre et décourager. Il peut alors être difficile lorsque l’on souhaite se former en lithothérapie de faire la part des choses.

Sur cette page, vous pourrez prendre connaissance de ce qu’est concrètement la lithothérapie, le métier de lithothérapeute. L’aspect législatif qui l’encadre, les compétences nécessaires, et enfin si vous le souhaitez comment envisager une formation dans celle-ci.

Le regard sur la lithothérapie aujourd’hui en France

Le point de vue scientifique

Actuellement, les effets présentés de la lithothérapie n’ont jamais pu être attestés scientifiquement, en dépit d’un ensemble d’études, et notamment celles effectuées par la direction du CNRS spécialisé en minéralogie.

Les recherches ne rapportent aucune existence de quelconque forme d’énergies émanant du monde minéral, considéré comme des corps stables, avec les plans physiques et psychiques du vivant. La lithothérapie est à ce titre, considérée officiellement comme une pseudoscience.

Le point de vue lithothérapique

Pourtant, les premières traces de la lithothérapie existent depuis bien longtemps. Dès l’antiquité, l’homme prêtait déjà des vertus aux pierres, une pratique qui n’a simplement jamais réellement disparu.

La lithothérapie a simplement évolué, elle s’est adaptée, jusqu’à sa forme actuelle et l’apparition du terme “lithothérapie” en lui-même, datant d’il y a seulement quelques dizaines d’années. Dans les faits, la position des amateurs de lithothérapie diverge des études scientifiques, et prête aux pierres, cristaux et minéraux la capacité d’agir mentalement et physiquement sur des troubles divers. Parmi eux, réduction du stress, amélioration de l’intuition, pouvoir de gain en qualité du sommeil, équilibrage énergétique et des émotions, sont les plus fréquemment mentionnés en lithothérapie.

Faire preuve de circonspection

Compte tenu de ces deux approches, il convient de prendre un peu de recul mais aussi de la mesure dans la façon d’aborder la lithothérapie. Il est tout à fait possible aujourd’hui de tirer un bénéfice de la lithothérapie. Mais celui-ci doit se faire en connaissance de cause, tant de la loi, que des mesures de sécurités, et tout en évitant aussi les potentielles dérives. Pas de panique, nous y venons.

Législation et déontologie du lithothérapeute.

La lithothérapie n’est pas un acte médical

Le premier, et probablement le plus important des aspects à connaître lorsque l’on commence à s’intéresser à la lithothérapie, n’est autre qu’avoir la conscience que l’acte en lui-même de vouloir agir avec l’énergie du minéral n’est pas un acte médical. Contrairement à ce qui est parfois relayé, la loi est très claire sur le statut de la lithothérapie.

Ce n’est pas un acte médicale, ce n’est pas un soin, ce n’est pas un acte du domaine de la médecine en ordre général, ceci dans le cadre de l’article L4161-1 du code de la santé publique, qui punit sévèrement comme exercice illégal de la médecine, toute activité ne permettant pas l’accès à un diplôme d’état de docteur en médecine, conformément à l’article L. 4131-1 faisant mention des titres de formations exigés pour cette activité.

Une activité sans diplôme obligatoire

Or, il n’existe aucun diplôme d’état officiel pour inclure la lithothérapie. Elle n’est pas reconnue comme faisant partie de la médecine, mais comme une méthode non conventionnelle.

En l’absence de l’existence de ce diplôme d’état, cela signifie qu’il n’est pas possible pour un lithothérapeute de se déclarer en tant que médecin, ni de poser des diagnostiques. Mais la lithothérapie est dans le même moule que d’autres activités apparentés similairement en France, comme il en existe des centaines répertoriés par l’OMS qui les a classées en 4 catégories :

  • Les thérapies biologiques comme la phytothérapie.
  • Les thérapies manuelles comme l’ostéopathie.
  • Les approches corps-esprit comme l’hypnose.
  • Les systèmes reposant sur des fondements théoriques propres comme l’acupuncture.

Cependant, une nuance vient différencier la lithothérapie d’autres activités de cette liste, qui bénéficient pour la plupart d’une réglementation pour être exercée. La kinésithérapie par exemple, est aussi une profession apparentée non conventionnelle, mais qui est réglementée et nécessite obligatoirement la validation d’un diplôme d’État pour être pratiquée.

En d’autres termes, rien n’oblige l’aspirant lithothérapeute à présenter la version d’un quelconque diplôme pour exercer. Mais dans les faits, cette apparente facilité du métier n’est pas un choix favorable. Elle est même le piège de beaucoup d’autres activités similaires, souvent apparentées à l’intuition, qui laissent imaginer la possibilité d’être exercées sans l’effort initial d’acquérir formations et connaissances. Or, comme dans n’importe quel métier, le lithothérapeute doit gagner en compétence.

Le bien-être, le réel bénéfice de la lithothérapie.

La lithothérapie n’est pourtant pas une activité interdite, bien au contraire, à partir du moment où le praticien comprend sa mission et respecte une déontologie adaptée. Le métier de lithothérapeute consiste à répondre à un besoin de bien-être de la part de ses clients. Il agit avant tout avec les pierres dans la prévention et la formation au bien-être et à l’hygiène.

Ceci représente la grande nuance du métier de lithothérapeute : les bienfaits de la lithothérapie, de la pierre, ne s’inscrivent pas dans le domaine médical, mais appartiennent strictement au monde du bien-être. C’est la première règle du lithothérapeute, qui doit être en mesure de renvoyer un client vers un médecin et la médecine traditionnelle au moindre signe de nécessité.

Enfin, avant d’envisager une formation en lithothérapie, il faut bien avoir conscience de l’importance que revêt l’aspect humain de ce métier. En plus de la connaissance des pierres, le lithothérapeute doit aussi faire preuve de patience, d’une grande capacité d’écoute, d’un bon ressenti et même d’une aide au développement personnel, un ensemble de qualités au cœur du travail de lithothérapeute.

Comment faire de la lithothérapie un métier

Conseiller en naturopathie, une porte d’entré en lithothérapie

La lithothérapie ne fait pas partie de la liste des activités reconnus par le Répertoire National des Certifications Professionnelles, le “RNCP”. La seule façon permettant à ce jour d’obtenir la validation d’un titre officiel pour un lithothérapeute, est de suivre une formation de “Conseiller en naturopathie” qui est la seule qui soit reconnue par l’INSEE. Cette formation peut se dérouler dans deux centres en France, soit au campus agricole et forestier de Mirecourt, ou alors soit auprès du CFPPA de Hyères.

Cette formation officielle n’est pas obligatoire et l’aspirant lithothérapeute peut faire le choix de lancer son activité sans l’aide de celle-ci. Il suffit pour cela de se déclarer en tant qu’auto -entrepreneur libéral, ou bien en tant que salarié, et de démarrer l’activité. Mais cette facilité pose deux gros problèmes : la légitimité et l’acquisition de connaissance.

Un gage de qualité et de confiance

Obtenir un certificat professionnel de conseiller en naturopathie est aujourd’hui la seule option permettant d’afficher auprès de la clientèle, un titre officiel du RNCP. Celui assuré auprès de la clientèle que le praticien a suivi un cursus permettant l’acquisition des compétences nécessaires à l’établissement de son activité, sa soumission à un examen et son passage devant un jury. Un gage de qualité rare et non négligeable dans un secteur comme le bien-être, permettant par la suite de se spécialiser en lithothérapie tout en bénéficiant d’une expertise initiale.

Suivre une formation et gagner en compétence, une étape pas si optionnelle.

Comme nous l’avons vu, il est possible de lancer le développement d’une activité de lithothérapeute plutôt rapidement en France. Si rien n’oblige à la case formation, griller cette étape donne l’assurance de foncer droit dans le mur. Imaginez un architecte sans expérience ? Un boulanger ouvrant une échoppe sans apprentissage ? Il en va de même en lithothérapie. Sans formation et apprentissage, il n’est pas possible d’être considéré comme un véritable praticien en lithothérapie.

Se former et acquérir des compétences, comme dans tout métier, est essentiel pour le lithothérapeute. Cela peut se faire dans un premier temps grâce aux livres. Ils sont généralement une bonne source de savoir, mais qui trouvent une limite par l’absence de pratique. C’est ici qu’interviennent les formations en lithothérapie.

Trouver une formation en lithothérapie

Il existe de nombreuses formations en lithothérapie en ligne ou présentiel. Celles-ci offrent l’immense avantage de gagner en crédibilité d’une part face à la future clientèle, et permettent d’autre part d’acquérir les compétences essentielles pour exercer en toute sécurité.

Pour faire le choix d’une formation, vérifiez les les cours et le programme de celles-ci. Module 1, module 2, module 3, il est globalement important d’aborder la lithothérapie sous ses différents aspects :

  • La minéralogie, l’étude de la nature et des propriétés des pierres, minéraux et cristaux.
  • Les connaissances énergétiques des pierres, leurs polarités, les familles de couleurs.
  • L’aspect humain, les pratiques de déroulement d’une séance, le prix, l’aspect juridique, la sécurité.

La charte éthique de la fédération francophone de lithothérapie est aussi un bon indicateur des qualités nécessaires pour exercer dans ce métier. La première des règles qui y est énoncée, n’est autre que la nécessité d’être un praticien exemplaire, formé pour agir dans l’intérêt de la clientèle, dans le respect du cadre légal et de la déontologie.